Au sein d’un contexte social et professionnel depuis longtemps habitué à manier un grand nombre de termes de communication, il est bien difficile pour une technique nouvelle et fondamentalement différente comme le coaching d’affirmer et de faire comprendre son originalité, surtout en passant par les mêmes mots.
De plus, le verbe est trompeur. Il peut cacher autant qu’il ne révèle. Lorsque les mots traduisent une pensée ou une émotion, ils ne lui sont que rarement fidèles. D’ailleurs les mots trahissent sans discrimination ceux qui les émettent comme ceux qui les entendent.
Le coaching est une nouvelle pratique beaucoup plus qu’une une théorie. Ce métier est une façon de faire et d’être plus qu’un corpus de connaissances. Par conséquent, parler du métier de coach n’est pas du tout évident. Pour définir sa différence ou sa spécificité, le choix des mots adéquats est primordial.
Par ailleurs, l’essentiel des compétences d’un coach repose sur sa pratique professionnelle d’un ensemble de techniques de communication. Bien entendu, si la première de ces techniques est l’écoute, la seconde est l’expression qui passe obligatoirement par le judicieux choix des mots justes.
Il est important aussi de préciser que l’écoute du coach n’est pas tant centrée sur le problème perçu ou sur l’ambition avouée par le client. Lorsque ce dernier s’exprime ou se tait, le coach écoute surtout sa façon d’être et d’exprimer ses motivations et enjeux. En effet, le coach ne se concentre pas seulement sur la compréhension du contenu apparent du discours, mais aussi et surtout sur la musique des phrase, sur les formes et les ombres de l’existence du client, sur le sens caché de ses expressions, sur les structures et schémas sous jacents que son exposé laissent indirectement apparaître.
En effet, afin d’accompagner son client dans un changement de perspective puis dans la mise en œuvre de nouvelles stratégies de réussite, l’écoute du coach est centrée sur le cadre de référence du client, sur sa façon de réfléchir, de sentir, et d’agir. Le coach cherche à appréhender les croyances du client, son système de valeurs, ses habitudes de pensé et d’émotion, ses schémas de comportements etc. C’est sur les processus du client que l’écoute du coach est centrée et ceux-ci sont souvent révélés par ses choix linguistiques.
Ensuite, le travail du coach consiste à intervenir de façon pertinente, courte et précise, pour provoquer silence et réflexion chez le client, parfois par une question, une reformulation ou encore par le partage d’une perception.
Le moment d’intervenir et le choix des mots du coach sont choisis pour leur puissance, pour leur efficacité et pour leur précision. L’objet de cette intervention verbale et presque chirurgicale est par quelques mots, de provoquer un brusque recul, de proposer un changement radical de perspective.
Cette attention particulière
- d’une part sur la qualité de la communication du client et
- d’autre part sur l’application pertinente de compétences choisies de la part du coach
souligne que le coaching efficace repose d’abord sur des compétences auditives, puis sur une expression verbale à la fois précise, puissante et respectueuse.
Pour illustrer l’importance primordiale des mots dans le métier de coach, ce lexique propose un retour partiel et partial sur le sens des expressions quelquefois utilisés pour décrire cette profession, et pourquoi pas pour aider à définir d’autres métiers qui se veulent proches.
Ce glossaire ne prétend pas être exhaustif. Chaque définition tente surtout de proposer au lecteur une réflexion linguistique qui se veut pédagogique sur le contexte du métier de coach « systémique » pratiqué auprès d’un individu à titre personnel ou professionnel, quelquefois au sein d'une équipe, d'une entreprise ou d’une organisation.
Sachant que chaque définition ci-dessous renvoie souvent le lecteur d'un terme à un autre, et sachant que le sens que nous donnons à chacun des mots ne peut être véritablement compris qu'en percevant sa place au sein de l'ensemble auquel il participe, il est suggéré de consulter le lexique dans son ensemble, et bien entendu de façon aléatoire. A cette fin, l’ordre des termes proposé dans ce glossaire est alphabétique.
Pour vous procurer le Dictionnaire du Coaching, paru aux Editions d'Organisation en 2009
Accompagnement
Accord
Alliance
Exemples:
• Sky Team, qui regroupe une poignée d'entreprises de transport aérien qui demeurent autonomes voire concurrentes, sauf lorsqu'elles partagent certaines destinations ou des moyens définis (sachant qu' Air France et KLM font aussi partie du groupe Air France).
• Renault, Peugeot et Fiat qui coopèrent dans le développement d'une pièce ou d'une plate-forme automobile commune, tout en restant des concurrents sur le même marché.
• L’Europe qui aujourd’hui encore n’a pas de constitution repose encore sur une série d’alliances limitées qui selon le thème concerné (échanges économiques, monnaie, défense, gestion des frontières, etc.) ne regroupe à chaque fois qu’une partie des pays constitutifs.
Dans la mesure où il ne s'agit pas de créer des liens de subordination entre ses partenaires, une alliance peut souvent représenter une première étape dans la constitution d'un système plus formel en réseau ou hiérarchique.
En accompagnement d’alliances, le coaching est encore relativement rare dans la mesure où les ambitions de coopération des membres d’une alliance restent limitées.
Alliance (bis)
Ambition
Le fait de savoir se déterminer des ambitions fait partie intégrante de la dynamique d'un « leader », en opposition à celle d'un « manager ». Ce dernier, bien plus raisonnable, se fixe des objectifs « réalistes » en adéquation avec les moyens disponibles, voire en se réservant une petite marge de sécurité, pour être vraiment sûr d’atteindre des résultats.
Pour résumer, un « manager » se fixe des objectifs surs en fonction de moyens déjà acquis alors qu'un « leader » ou un visionnaire se motive et mobilise son entourage pour trouver ou développer les moyens de réaliser son « ambition ».
Il est souvent intéressant d’entreprendre un parcours de coaching pour transformer une dynamique de manager en démarche de leader, plus ambitieuse et performante.
Analyse
Architecture cachée
Argent
Aspiration
Autonomie
Il appartient au coach et à son client de faire la part des choses entre une réelle démarche d’autonomie et les subtiles stratégies de revendication plus caractéristiques de relations de dépendance et de subordination. La pratique du coaching repose toutefois sur une attitude respectueuse qui d’office, considère le client comme une personne responsable, autonome, tout à fait capable de découvrir ses propres solutions et de se développer dans les dimensions qui lui conviennent.
Autorité
Bienveillance
Binaire
Bouc Emissaire
Breakthrough
Bruit
Budget
Circularité
Coaching d'Equipe
Coachs
Coïncidence
Compétences
Compétition
Concurrence
Le contexte est paraît-il issu de l’observation des Grecs qui remarquèrent qu’un athlète courrait beaucoup plus vite que lui même s’il courrait à côté d’un concurrent que s’il courrait tout seul. Par conséquent, il vaut mieux avoir une bonne concurrence et la respecter lorsque l’on souhaite continuer à progresser voire réellement se dépasser.
Confidentialité
Conflit
• La plus courante est de le considérer comme indésirable et de tout faire pour l’arrêter.
• Il est aussi possible de le percevoir comme une première étape de recherche de solution pour sortir d’une situation bloquée. En effet, lorsqu’un conflit est « larvé », personne n’y prête attention, et il est ignoré.
• Comme une recherche d’attention voire un appel à l’aide par une ou plusieurs personnes au sein d’un environnement abandonné à lui-même.
• Comme un accord inconscient entre deux protagonistes pour occuper la scène et être le centre d’intérêt, ou encore pour ralentir une évolution naissante au sein de l’environnement.
• Comme une action qui sert à faire diversion pour attirer l’attention loin d’un vrai problème.
• Comme une occupation alternative qui comme une soupape empêche l’apparition d’un vrai problème.
Par conséquent, il est toujours intéressant pour un coach de poser la question de l’utilité systémique d’un conflit avant de s’engager à accompagner un client pour l'aider à le résoudre. En effet, certains problèmes apparents peuvent en fait être des solutions.
Confrontation
Dans les métiers de la communication, la confrontation, c'est l'art de communiquer à autrui la perception d'une incohérence entre ses paroles et ses actes, ou plus particulièrement de son non-respect d'un contrat explicite ou tacite dont on attend l'application ou les résultats.
Pour mémoire, une confrontation efficace est réputée:
• commencer par une demande d'accord de confrontation auprès de la personne ou du groupe concerné,
• inclure ensuite un rappel du contrat explicite ou tacite perçu comme non respecté, suivie d'une expression précise de l'occurrence et éventuellement des conséquences de son non-respect,
• conclue enfin par une demande raisonnable de changement ou de réparation dans un délai précis.
Un dérapage courant consiste à utiliser ce terme un peu galvaudé dans les milieux de la communication pour justifier la critique spontanée et quelquefois agacée du comportement d'une personne ou d'une entité collective en l'absence totale d’un contrat ou d'un engagement préalable explicite voire tacite.
Partant du principe qu'il est difficile d'accompagner le changement d'une personne ou d'un système si l'on cherche à obtenir son approbation, il est utile pour un coach de savoir confronter et de modéliser auprès de ses clients une pratique constructive de l’art de la confrontation. En coaching d’équipe, il est aussi utile de proposer cette méthode comme approche possible de résolution de problèmes collectifs.
Confusion
• ATTENTION: lorsqu'une personne exprime sa confusion en soulignant qu'elle n'arrive plus à suivre les débats au sein d'un groupe ou d'une équipe, elle ne fait souvent que ressentir et manifester la confusion propre au système.
Par conséquent et paradoxalement, une personne qui exprimerait sa confusion au sein d’un système en est probablement le membre le moins confus. Bien entendu, cela n’empêchera nullement les autres membres de se lancer dans de multiples explications contradictoires voire encore plus confuses afin de tenter de la faire replonger au sein du chaos ambiant.
Un état de confusion perçue par autrui n'est quelquefois que la réaction à la manifestation d'un mode opératoire créatif et polychronique plutôt que linaire et organisé.
Au niveau systémique, la confusion est souvent un indicateur d'un excès d'énergie, de perméabilité, de réceptivité, et de créativité (penser à certaines « start-ups » ou à certains artistes créatifs) dont les enjeux consistent souvent à mettre en place un minimum (point trop n'en faut) de structure à la fois formelle et relativement durable.
Consensus
Conspiration
Constellation
Contrat
Conversation
Crises
Croyances
De fait, physiologiquement, ce que chacun « voit » ou perçoit est une construction mentale, entièrement conçue par le cerveau à partir d'un choix d'impulsions issus de ses sens. Chacun ne peut donc percevoir qu'une reconstruction, une traduction ou encore une interprétation très personnelle de son environnement.
Par conséquent, notre « réalité quotidienne » consiste à cheminer chacun dans l'univers de ses croyances « auto confirmantes », qui si elles sont structurantes, sont plus ou moins limitantes ou permissives et en tout cas pas plus valides les unes que les autres.
Le travail d'un coach repose souvent sur un dialogue ou un jeu transactionnel dont le but est la remise en question des croyances « auto confirmantes » (surtout celles qui sont limitantes) du client individuel ou collectif afin de l'aider à en construire d'autres, potentiellement plus performantes.
• ATTENTION : Paradoxalement soulignons qu’au niveau linguistique, lorsqu'une personne dit « je crois que... » elle n'exprime souvent qu'une pensée qu'elle est relativement prête à modifier, alors que si elle dit « je pense que... », elle exprime ce en quoi elle croit (une croyance plus fondamentale) qu'elle ne voudra pas facilement remettre en question.
Culture
Décisions
Dans le monde des organisations et des entreprises, le processus de décision est très clairement défini par écrit au sein de leurs statuts juridiques, et il gagne généralement à être respecté. Par conséquent, un processus de décision clairement défini et appliqué différencie une équipe ou un réseau efficace d'un simple ensemble ou d’un groupe plus informel.
En entreprise, une décision est un engagement envers l'action effectuée par une personne, une équipe ou l'ensemble de l'organisation pour influencer ou changer le cours de la réalité perçue ou pour modifier son avenir. Un processus de décision comprend plusieurs étapes :
• La prise de décision elle-même est généralement précédée d'une phase préparatoire ou « d'instruction » qui vise souvent à en rendre les effets aussi prévisibles que possible.
• Généralement, lorsqu’une décision est prise, son énoncé gagne à être bien formulé pour en faciliter la communication ou la diffusion auprès de toutes les personnes concernées.
• Enfin une décision gagne surtout à être accompagnée d'une mise en oeuvre dont la planification et le suivi seraient au moins aussi rigoureux que son instruction préalable.
Il est habituellement admis qu'une décision complète ou précise doit clairement définir de façon mesurable le changement envisagé suite à une action déterminée (quoi?), le responsable de son application ou le pilote du suivi (qui?), et le délais de son achèvement (pour quand?) faute d'être considérée comme un voeu pieux.
• ATTENTION : En entreprise comme en politique, ne jamais confondre l'annonce d'une décision avec une quelconque probabilité de sa mise en oeuvre. Ce sont surtout les décrets d’application qui rendent une décision véritablement opératoire.
Délégation
Demande
En effet, il est à noter que puisque la « demande » du client s'inscrit au sein d'un cadre de référence, elle sert aussi à le confirmer. Alors que cette demande initiale peut manifester son inconfort ou sa motivation d'évolution, elle s'inscrit aussi souvent dans la préservation de son cadre de référence limitant.
• EXEMPLE : Un client très contrôlant posera souvent des demandes de meilleure gestion du temps or sa demande technique lui servirait à préserver son cadre de référence de contrôle.
Par conséquent, au-delà de l'écoute de la demande initiale, le premier travail d'un coach ou d'un consultant consiste généralement à faciliter l'émergence des véritables enjeux de changement du cadre de référence du client.
Dialogue
Au-delà d’une simple communication qui consiste à mettre en commun des informations, un « dialogue » est un échange verbal véritablement créateur de nouveaux sens partagés où les partenaires construisent un nouveau cadre de référence ou une nouvelle réalité, en commun.
Selon David Bohm, physicien de renom, un « dialogue » est un processus caractérisé par un échange verbal fluide entre partenaires qui a pour véritable fonction de permettre par la conversation l’émergence de nouveaux sens partagés qui dépassent leurs préjugés ou a priori personnels ou culturels.
Ce qui empêche le plus l’avènement de véritables dialogues, c’est notre fâcheuse tendance à défendre nos opinions (en nous positionnant en "experts") et leurs cadres de référence sous-jacents.
Fondamentalement, le coaching est une approche qui repose sur le dialogue et la conversation pour faciliter l’apparition de nouvelles solutions plutôt que sur la discussion qui favoriserait l’escalade verbale pour convaincre l’autre au sein d’une relation comportant une ou plusieurs expertises compétitives.
Droits
Ecoute
Elève
Emergent
Par conséquent, une approche "émergente" est contraire ou opposée à un programme ou une planification qui reposerait plutôt sur une attitude de contrôle qui favoriserait une prévisibilité plus rassurante et souvent moins créative.
• DICTON : "Saute, et le filet apparaîtra".
Par le fait qu'elle repose sur une confiance absolue dans les capacités du client à se développer voire à se transformer, le coaching est une approche d'accompagnement qui par excellence privilégie des stratégies qui reposent sur la confiance en l'émergence de solutions qui n’apparaissent qu'après avoir entamé le parcours. Aussi, la stratégie qui consiste à cheminer en saisissant des solutions émergentes suppose que le coach ait confiance en lui-même, afin de ne pas projeter ses propres doutes sur les capacités de son client.
Emotion
Au sein de systèmes structurés, il est utile de considérer que les émotions sont des phénomènes interactifs qui existent entre les membres d'un système relationnel plutôt qu'au sein de l'un d'entre eux. Dès lors, chaque émotion peut être considérée comme une expression ou une manifestation systémique plutôt que de la responsabilité de la seule personne qui l'exprime. Ainsi, comme au sein d’une famille, la colère, la tristesse ou la peur d'un enfant est peut-être souvent celle qu'il capte de ses parents ou de ses frères et soeurs qui eux ne l'expriment pas.
Enjeux
Il apparaît souvent en coaching individuel et d'équipe que la nature des enjeux est diamétralement opposée sinon complémentaire au contexte conscient au sein duquel est exprimé la demande.
EXEMPLES :
• Un client qui formule une demande dans une dimension relationnelle peut avoir des enjeux dans le domaine de la rigueur et dans sa capacité à poser des limites.
• Un client qui souhaite mieux développer sa créativité peut manquer de compétences dans la mise en oeuvre de ses projets jusqu'à leur terme.
• Un client qui souhaite développer plus de moyens de gestion et de contrôle (par exemple de son temps) peut avoir des enjeux de délégation voire de lâcher prise.
• Un client qui demande de l'aide à la prise de décision a souvent des enjeux de confiance (en lui-même et dans son environnement),
• Un client qui demande à être rassuré a souvent des enjeux de développement de ses compétences, etc.
Rien de plus naturel pour une personne, une équipe ou une organisation de poser ses problèmes puis de formuler ses demandes au sein de son propre cadre de référence alors qu'il lui faut souvent en sortir pour trouver de nouvelles solutions.
Il est à noter aussi que le processus même de choix d'un consultant ou d'un coach par un client correspond souvent à l'idée que ce dernier se fait de sa demande initiale. Par conséquent, le choix de coach ou de consultant s'inscrit au sein même du cadre de référence du client et peut inconsciemment servir à confirmer sa difficulté de véritable changement.
Entrepreneur
Sachant que les deux approches ne sont pas contradictoires mais plutôt complémentaires, il est souvent utile d'opposer une dynamique d'entrepreneur centré sur l'élargissement ou le développement d'un périmètre à une approche plus financière centrée sur la rentabilité du périmètre déjà acquis. Notoirement, les financiers reprochent aux entrepreneurs de prendre des risques inconsidérés avec l'argent des autres et de ne pas savoir suffisamment capitaliser sur l'acquis. Ces financiers cherchent tout naturellement à encadrer les entrepreneurs ce qui peut enclencher des luttes de pouvoir ou d'influence.
De leur côté, les entrepreneurs considèrent que si les financiers savent rentabiliser une entreprise, ils en oublient trop souvent de prendre en compte les réalités stratégiques, industrielles et humaines d'une organisation au profit des intérêts à court terme des actionnaires ou des investisseurs.
En général, en période de crise les financiers prennent le pouvoir en faisant valoir leur stratégie défensive alors qu'en période d'opportunités, les entrepreneurs sont plus à même de reprendre l'offensive en assumant les risques nécessaires en vue de créer de nouvelles richesses. Il va de soit qu'un leader charismatique est plus souvent un entrepreneur qu'un financier.
Entreprise
• une entité morale qui représente une personne, une équipe ou une équipe d'équipes et
• une action, une aventure, un dessein, une opération qui comporte son lot de risques et de gains potentiels, et qui est généralement menée à moyen ou long terme.
Cet amalgame linguistique entre une entité et une action peut différencier :
• une "organisation" beaucoup plus proche de la première définition et synonyme de structure plus ou moins statique et rassurante,
• d'une "entreprise" beaucoup plus proche de la seconde et synonyme de projet collectif dans la prise de risques à moyen et long terme.
Tenant compte de ces réflexions, une entreprise est en quelque sorte une équipe d'équipes qui véhiculent des projets qui ensemble constituent un méta-projet.
Sachant que le mot « entreprise » désigne aussi une « attaque ou une agression » (Petit Robert) et peut souligner un contexte concurrentiel et donc privé (cette connotation est absente de la définition des mots « organisation » et « projet »), bon nombre de personnes s'en méfient.
Le "coaching d'entreprises" est encore à définir dans la mesure ou il s'agit souvent de coaching d'équipes de direction dans l'accompagnement des transitions des entreprises qu'elles dirigent.
Equipes
Erreur
Espace
Exemplarité
Expert
Il est coutumier d’affirmer qu’un coach n’est pas un expert. Cette expression mérite approfondissement pour préciser que le coaching ne prétend pas remplacer l’utilité de spécialistes tels des médecins, avocats, psychologues, notaires, financiers, formateurs, consultants, ingénieurs, etc.
Exploit
Par définition, le coaching individuel et d'équipe est réputé accompagner les clients dans la préparation et la mise en oeuvre de leurs performances à long terme, telle qu’elles peuvent être mesurée par leurs résultats tangibles et durables.
Feedback
_ « Mais, c’est toi qui m’as agressé. »
_ « Mais c’est parce que tu ne communiques pas. »
_ « Mais tu ne m’avais rien demandé. »
_ Etc., ( en boucle de Larsen de plus en plus strident)
Feedforward
Finances
La bonne gestion de l'argent ou des moyens financiers n'est donc pas un but en soi mais une compétence essentielle qui comme le Canal de Provence sert à alimenter ou arroser des personnes et autres projets pour en assurer la croissance voire la subsistance ou la vie. Aussi, comme pour l'eau, l'argent fait quelquefois l'objet de « fuites » voire « d'hémorragies » ou peut « dormir » voire « croupir », être « gelé », « filer entre les doigts », « s'évaporer », provoquer des « bulles », faire l'objet de « retenues » ou encore servir à « fructifier » des projets, à supposer que l'on arrose au bon moment et au bon endroit.
En conclusion et pour assurer la réussite voire la survie de tout système, il est utile pour un coach de prêter une attention toute particulière à la bonne santé des flux financiers (ressources et dépenses) de ses clients.
• DICTON du jour: "Plaie d'argent n'est pas mortelle", (sauf pour les grosses coupures).
Fluidité
Formation
Frontières
Gagnant
Génétique
Glocal
Groupe
Hasard
Héritage
Hermès
Holistique
EXEMPLES :
Illusion
Imposture
Le sentiment d'imposture est aussi connu des débutants (et moins débutants) en coaching et dans les autres métiers d'accompagnement dans la mesure où les succès de ces professionnels reposent principalement sur les capacités de leurs clients à se remettre en question et à mettre en oeuvre des actions centrées sur leur réussite.
REPONSE: « C'est sans importance. De toutes façons, il faut surtout que l'ampoule veuille bien changer. »
Indicateur
Indicateur (bis)
Individu
Information
Innovation
Interface
Intermédiaire
Jeu
Judo
Juste à Temps
Langage
Leader
Leadership
Levier
Maladie
Manipulation
Marge
Masochisme
Métaculturel
Minimalisme
Mission
Moment
Mondialisation
Motivation
Mots
Moyens
Naturel
Noyau
Objectif
Objectivité
Objet
Opportunité
Paradoxe
Paresse
Participation
Passivité
Perception
Plan d'Action
Polarité
Position
Pouvoir
Préjugé
Problème
Processus
Projection
Projet
Puissance
Qualité
Qualités
Questions
Réactivité
Réalité
Reformulation
Relances
Réseau
Résistance
Responsabilité
Résultat
Réunions
Définition d’ethnologue : Dans les entreprise et à l'observation, une réunion est une pratique rituelle, régulière et collective, jugée indispensable et dont la fonction institutionnelle est souvent fondamentalement homéostatique. En effet, il semblerait que pour chacun des participants à une réunion, l'objectif est de s'assurer:
Révolution
Révolution de l'Information
Risque
Terme paradoxal, encore, car ceux qui en parlent le plus sont souvent ceux qui justement cherchent à le minimiser. Comme beaucoup de financiers, sous couvert de gestion du risque, ils gèrent quotidiennement une maximisation de leur sécurité.
Sens
Sens (bis)
Sens (ter)
Séparation
Silence
Voir aussi Aspiration, Vide
Spirituel
Sujet
Supervision
Symptôme
Synchronicité
Systémique
Team-Building
Témoin
Temps
Transfert
Transversalité
Triangle
Triangulation
Valeurs
Victime
Vide
Domme le ferait une vulgaire pompe en provoquant une aspiration, le vide appelle le plein. La fonction de la matière est de remplir le vide. C’est d'ailleurs le principe matérialiste fondamental qui régit la société de consommation.